Saturday, June 6, 2009

Samedi 19 janvier

Aujourd’hui Thomas ne travaille pas et m’accompagne pour ma dernière journée à Berlin, il pleut, nous prenons l’U-Bahn



de nouveau Warschauer Strasse



et toujours la Fernsehturm omniprésente avec la pluie aujourd’hui



Nous prenons la ligne du S-Bahn S3 en direction du sud-est de Berlin et nous nous arrêtons à Karlshorst pour aller dans un bâtiment



l’ancienne cantine de l’école du génie militaire allemand


devenue au printemps 1945 le Quartier Général du Maréchal Joukov


pendant la bataille de Berlin


des affiches nous accueillent à l’entrée


soviétiques des années 30



et allemandes de la même époque



la guerre avait commencé



des dessins d’un ancien prisonnier soviétique étaient exposés




de même que des photos d’identités de travailleurs forcés soviétiques en Allemagne nazie


Stalingrad en février 1943 marqua le tournant de la guerre



colonne de prisonniers allemands en marche pour la Sibérie



la conquête de Berlin en avril 1945



le 9 mai 1945 dans cette salle du bâtiment



Le maréchal Joukov s’assit à la grande table surmontée des drapeaux des quatre puissances alliées. L’Air Chief Marshal Tedder prit place à sa droite, le général Spaatz et le général de Lattre de Tassigny à sa gauche



On fit entrer alors la délégation allemande, l’amiral Friedeburg et le général Stumpff, représentant la Luftwaffe, avaient l’air résignés. Le maréchal Keitels’efforçait de paraître impérieux, regardant de temps à autre Joukov avec ce qui ressemblait à du mépris. Il bouillait de rage, ainsi que le remarquèrent l’écrivain Simonov et Joukov.


Il était temps de quitter Karlshorst



en revenant vers le centre de Berlin des images revenaient en nous



Berlin en 1945, la Kaiser-Wilhem Gedächtniskirche



la ville en ruines partagée en secteurs



le blocus de Berlin en 1948/1949



le Mur de Berlin construit en 1961


Berlin-Ouest à gauche et Berlin-Est à droit

le Mur à la limite de Neukölln et Treptow, là où je suis passé


puis Berlin en novembre 1989 un mur qui s’ouvre


un mur qu’une jeunesse ivre de bonheur chevauche



C’était l’heure pour moi de prendre l’avion et laisser Berlin en paix



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