Tuesday, June 30, 2020

2016-11 Bangkok 2

18/03/2017

Bonjour,

Aujourd'hui nous continuons notre visite de Bangkok en allant sur le fleuve Chao Phraya qui entoure la ville, ainsi que sur une partie de ses  canaux. Nous aurons également quelques images de rues et du quartier chinois.

Enfin vous verrez le Wat Pho, le plus grand et le plus beau temple de Bangkok.

Voici ce que j'ai écrit de Bangkok sur mon smartphone :

"Nous allons quitter Bangkok  ce vendredi 4 novembre, et je désire vous donner quelques impressions sur le vif avant de partir, après celles du Vietnam mais avant même de vous avoir parlé de notre court séjour au Cambodge.
J'ai eu l'occasion de venir à Bangkok en 1971. Je venais de Calcutta et j'allais à Vientiane au Laoscette année là, j'avais une bourse de recherche à New-Dehli, et j'en profitais pour découvrir une partie de l'Asie.
Par rapport à l'Inde, surtout Calcutta, Bangkok me paraissait moderne, propre, ordonné et policé.
C'est exactement la même impression que nous avons eu venant du Cambodge, de Siem Reap, une petite ville de 200 000 habitant alors que l'agglomération de Bangkok a près de 16 millions d'habitant.
Sortant de l'aéroport, notre taxi a pris un réseau d'autoroutes urbaines encombrées partout  de voitures, enjambant des ponts au milieu de grattes ciel, inimaginables même par rapport au Vietnam qui s'est pourtant bien développé. Au passage sur des écrans géants, on a vu  de portraits et des vidéos du roi Rama IX, né en 1927 et décédé le 13 octobre, roi de Thailande depuis 1946.
Notre hôtel, se trouvant à proximité du Grand Palais royal, la circulation de l'avenue la longeant a été déviée, partout se pressait, calmement et en files, une foule vêtue de noir. Sur les vastes trottoirs, de ci delà, des portraits de Rama IX, souvent du temps de sa jeunesse, avec à leurs pieds des monceaux de fleurs éparses où en bouquets. Devant la base de la Royal Navy, au bord du fleuve, face au palais royal, Rama IX est en officier de la marine, ailleurs on le voit jouant du saxo, sur un mur se trouve toute une série de photos de lui dans différentes scènes de vie et les gens se font photographier devant lui. Sur les trottoirs ont été montés différents stands de distribution gratuite d'eau et nourriture pour ce qui rappelle des pèlerins en noir, à un moment, une file de bonzes vêtus de leurs bures orange, traverse l'avenue pour aller au Palais Royal, où probablement un registre a été ouvert au public. Partout, bien organisés, non seulement la police, mais aussi l'Armée, les scouts aidant les handicapés, la Croix Rouge, sont là.
Pendant tout notre séjour nous verrons cette foule avec manifestement aussi des délégations venues s'incliner devant la dépouille du souverain décédé. Cet attachement manifeste des Thaïlandais à leur roi, dans notre hôtel un petit autel a été dressé pour lui, nous a touchés, comme ce partage de nourriture et la tenue de la foule. 
Voilà nos premières impressions, plus tard je vous montrerai des photos non seulement de cet évènement, mais aussi et surtout des splendides temples que nous avons vus, sans compter la promenade en gondole à moteur dans les canaux, et les rues de Chinatown.
A bientôt, nous rentrons en France"

Ainsi s'est terminé notre voyage en Asie, avant de vous retrouver à Paris, quelques renseignements pour les routards parmi nous.

Nous avons réservés tous nos vol avec Opodo et nos hôtels avec Booking.com, et au Vietnam nous avons eu recours à une agence de voyage d'Hanoi, Horizon travel.

Nous avons voyagé deux semaines au Vietnam et une semaine à Angkor et  Bangkok, nos dépenses pour deux ont été les suivantes :

- Vol Paris-Hanoi, via Moscou : 772 € par Aeroflot, assurance annulation comprise
- Séjour de 2 semaines au Vietnam, hébergement, voyages intérieurs (train, voiture, avion), déplacements avec voiture, chauffeur et guide compris : 1740 € (avec Horizon Travel, une agence de voyage de Hanoi)
- Vol Da Nang - Siem Reap au Cambodge : 325 € par Cambodia Angkor Air
- Hôtel  Secret Garden Inn à Siem Reap : 62 € pour 4 nuits
- Vol Siem Reap - Bangkok : 185 € par Air Asia
- Hôtel The Royal Tha Tien Village à Bangkok : 96 € pour 3 nuits
- Vol Bangkok - Paris via Copenhague : 470 € par Norvegian Air Shuttle, assurance annulation comprise
- Menues dépenses, dont restaurants,  pour 3 semaines : 550 € environ

Total estimé pour 2 personnes : 4 200 €, soit 700 € par personne la semaine (cet été nous allons randonner à pied dans les Pyrénées, ça va nous revenir à 400 € la semaine dans les gites avec la demi-pension, les sandwiches et les pots, sans les voyages, ni voiture avec chauffeur et guide...).

Bon dimanche.

François

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2016-11 Bangkok 2




2016-11 Bangkok 1

11/03/2017


Bonjour,
Après Angkor, nous avons pris l'avion à Siem Reap pour aller à Bangkok. En atterrissant sur un très grand aéroport, comparable à Orly, et remplacé par un nouvel aéroport encore plus grand,  nous avons été surpris par la modernité et la grandeur de cette capitale d'Asie, plaque tournante du trafic aérien vers l'Asie.
Sur le trajet de notre bus nous conduisant au centre ville, s'étalaient sur des murs ou des écrans des portraits géants, imprimés ou projetés, du roi de Thaîlande récemment décédé. La Thaïlande vivait le deuil de son monarque disparu, une foule ordonnée se pressait pour lui rendre hommage.
Le roi de Thaïlande Phumiphon Adunyadet, né en 1927 à Cambridge et décédé le 13 octobre 2016,  avait été  couronné en 1950 sous le nom dynastique de Rama IX. Souverain constitutionnel, il était le chef de l'État et protecteur des religions de Thaïlande. À sa mort, il était le plus ancien chef d'État en exercice.
Nous avons visité d'abord le Palais royal construit en 1782 par le roi Rama Ier. Le palais abrite non seulement la résidence royale et la salle du trône, mais aussi un grand nombre de bureaux gouvernementaux et le temple du Bouddha d'émeraude (Wat Phra Kaeo). Le palais est à peu près rectangulaire et couvre une surface de 22 hectares et est entouré de quatre murs de 1 900 m de long.
Je vous ai ajouté à la fin une photo du Palais royal que j'ai faite en 1971, une année où j'avais obtenu une bourse de recherche à la Dehli's School of Economics, alors que j'étais en route pour le Laos, mais ceci est une autre histoire ....
Nous continueront la visite de cette grande capitale la semaine prochaine.
Bon dimanche.

François


2016-10 Angkor 2

04/03/2017
Bonjour,

Aujourd'hui nous avons un autre aperçu d'Angkor avec des photos prises sur les sites de Banteay Srie, Pre Rub, Mebon Est, Ta Som, Neak Paon et Preak Khan.
Un peu d'histoire avec l'aide de Wikipedia :

L'empire khmer au XIIe siècle
 
C'est à Jayavarman II, un prince khmer élevé à Java qu'il revient d'unifier les différentes principautés khmères et de se libérer des Javanais. Il se proclame roi en 802 et installe sa capitale au Nord du lac Tonlé. C'est le début de l'âge d'or de la civilisation khmère, s'appuyant sur de gigantesques aménagements hydrauliques (les baray) et bâtissant de nombreux édifices à l'architecture spécifique. Il durera jusqu'au XIIIe siècle. La seule source d'information sur le règne du fondateur de l'empire khmer est la stèle de Sdok Kok Thom, datée de 1053, soit 250 ans plus tard.
Le culte du Dieu-roi (Devaraja) basé sur l'hindouisme est restauré. Indravarman successeur de Jayavarman II entreprend de vastes travaux hydrauliques. Sous Yasovarman, à la fin du IXe siècle, la capitale se déplace légèrement vers le site d'Angkor où de nombreux temples sont construits. On voit alors apparaître le culte de Bouddha à côté de ceux de Shiva et Vishnou. Sur le plan politique, l'histoire khmère est marquée par de permanentes conspirations. Suryavarman Ier qui règne entre 1002 et 1050 s'impose face à ses concurrents, fonde une nouvelle dynastie et étend le royaume vers l'ouest. La fin du Xe siècle est marquée par une incursion des voisins de l'est, les Chams. Les conflits avec les Chams sont en effet une autre composante de l'histoire Khmère. On a pu parler d'une guerre de cent ans entre 1130 et 1227. Auparavant, le règne de Suryavarman II est une période de paix relative et de prospérité au cours de laquelle date la construction du temple d’Angkor Vat, dédié à Vichnou. Les Khmers parviennent à résister aux assauts de leurs voisins, Môns, Viets et Chams et concluent un traité de paix avec la Chine.
Après le premier pillage d'Angkor en 1177 par les chams, le roi Jayavarman VII s'impose en reprenant aux Chams la zone d'Angkor. Son règne, entre 1181 et 1227 est considéré comme l'apogée de l'Empire khmer qui atteint alors sa plus grande expansion territoriale, englobant une grande partie de la Thaïlande et du Laos actuels où l'empire khmer est connu de l'extérieur comme le Sovannaphum ou Suvannarbhumi qui veut dire terre d'or. À la fin du règne de Jayavarman VII, le Champa est pratiquement un état vassal. Le célèbre temple du Bayon, dédié à Bouddha est le centre de la nouvelle capitale, Angkor Thom, construite sur les ruines de l'ancienne capitale dévastée par les Chams. Travaux hydrauliques, routes et hôpitaux sont d'autres vestiges de cette époque.

La semaine prochaine notre voyage continu à Bangkok, des vues très différentes ....

Bon dimanche.

François

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https://goo.gl/photos/cFntehNj3ZFVzP9QA




2016-10 Siem Reap - Angkor 1

25/02/2017
Bonjour,
Après Da Nang et le Vietnam, nous sommes allés à Siem Reap, ville de 200 000 habitants au Cambodge,  à proximité des temples d’Angkor qui s’étendent sur un vaste territoire en bordure du grand lac Tonle Sap.
Vous allez avoir un aperçu d’Angkor Wat, d’Angkor Thom, du Bayon, de Ta Phrom et nous terminerons par la colline de Bakheng.


Angkor Wat est le plus grand des temples du complexe monumental d'Angkor au Cambodge. Il fut construit par Suryavarman II au début du XIIè siècle en tant que « temple d'État » et capitale. Temple le mieux préservé d'Angkor, l'une des plus grandes villes médiévales du monde, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation, initialement hindou et dédié à Vishnou, puis, bouddhiste.
Angkor Vat combine deux bases de l'architecture khmère pour les temples : le côté temple-montagne et le côté temple à galeries. Il est conçu pour représenter le mont Meru, la maison des dieux dans la mythologie hindoue.
À l'intérieur d'une douve et d'un mur externe de 3,6 km de longueur se trouvent trois galeries rectangulaires, chacune construite l'une à l'intérieur de l'autre. Au centre du temple se dressent des tours en quinconce. Contrairement à la plupart des temples d'Angkor, Angkor Vat est orienté vers l'ouest, probablement parce qu'il est orienté vers Vishnou.
Bon dimanche.
 
 
François
 
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2016-10 Dà Nang - My Son

18/02/2017
Bonjour,

Avec Dà Nang et My Son, nous avons terminé notre séjour de deux semaines au Vietnam avec  Anne, Christian, Philipp et Linus qui sont retournés à Berlin, via Hanoi et Moscou.

Le sanctuaire de My Son, au sud-ouest de Dà Nang, accueillait du IVe au XIIIe siècle, une culture unique, associée par ses racines spirituelles à l'hindouisme indien. Cette relation est illustrée par les vestiges d'une série d'impressionnantes de tours-sanctuaires, au cœur d'un site remarquable qui fut pendant quasiment toute son existence la capitale religieuse et politique du royaume de Champâ.
Au cours de la guerre américaine, ce site fut bombardé et on y voit encore des restes de cratères de bombes.
Non loin, nous nous sommes arrêtés à un cimetière militaire, témoin des combats qui se sont déroulés dans la région, avec la présence très forte de l'armée américaine à Dà Nang. Cette guerre qui fit des millions de morts et blessés du coté vietnamien et 50 000 morts du coté américain, est encore très présente  parmi les anciennes générations.


A Dà Nang, nous avons d'abord visité  le musée Cham. Il fut créé en 1919, à l’initiative de l’Ecole Française d’Extrême-Orient (EFEO), afin de rassembler les sculptures découvertes sur les sites archéologiques des alentours: My Son, Tra Kieu, Binh Dinh et Khuong My.
Comme son nom l’indique, ce musée expose des œuvres que l’on attribue aux Chams, ethnie originaire de l’Inde qui, à partir du IIème siècle après JC, s’installa dans les plaines centrales du Vietnam. Ce peuple y développa des sculptures très raffinées inspirées du panthéisme hindou.

Nous sommes allés ensuite voir l'autre coté de la baie de Dà Nang, la pagode de Linh Hung (la pagode des miracles). Sous le règne du roi Minh Mang (19e siècle), une statue bouddhiste a dérivé vers l'aval de la zone et s'est échoué sur un banc de sable. Les villageois pensaient que c'était un bon signe et ils ont construit là une petite pagode. Depuis ce jour, toute la région côtière jouit d'une bonne météo, sans grosses tempêtes, et les pêcheurs font de bonnes pêches. La zone où la statue a été trouvée a été nommée Bai But, ce qui signifie «le sanctuaire de Bouddha», où se trouve l’actuelle pagode Linh Ung.
Sur une montagne bordant la baie, une statue de la déesse Quan Yin de 67 m de haut a été construite qui domine la baie de Dà Nang.


Nous avons pris ensuite l'avion pour aller à Siem Reap au Cambodge.

Bon dimanche.

François


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2016-10 Dà Nang – My Son

2016-10 Hoi An

11/02/2016
Bonjour,
 
Après Hué, nous sommes descendus par la route, et après avoir franchi les col des Nuages, nous avons atteint Danang.
Nous avons continué notre route pour atteindre le petit port de Hoi An.
Hội An était une ville prospère, située sur les routes maritimes du commerce de la soie. Elle connut une expansion à partir du 15ème siècle , les riches marchands y installèrent des comptoirs et construisirent de grandes et solides maisons en bois. Vous verrez le pont couvert japonais construit en 1593  pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises.
Nous ferons aussi une belle promenade en bateau pour remonter la rivière vers son embouchure.
Enfin vous verrez l'hôtel de rêve, de nouveau, que nous avons eu au bord de la rivière.

Bon dimanche.

François



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2016-10 Hué Cité impériale

04/02/2017

Bonjour,

Après notre séjour à la Baie d'Along terrestre et notre visite à ma famille à Gia Tran - Ninh Binh, nous sommes revenus à Hanoï. Je vous ai déjà envoyé mes photos d'Hanoi, voici mes notes de voyage écrites après cette dernière journée à Hanoi ainsi que notre arrivée et visite à Hué.

Lundi 24 octobre
 
Nous voilà revenus à Hanoï à l'hôtel Quoc Hoa, en plein quartier des 36 rues, si vivant, si animé et tellement attachant. C'est dans ce vieux quartier que nous étions quand nous sommes venus en 2010 avec Thomas.
A deux pas de notre rue se trouve la rue des métiers du fer, où nombre d’articles en fer de la maison ou de la vie courante sont fabriqués et vendus, on entend les coups de marteaux où les scies des artisans travaillant leurs objets à réparer où à préparer.
Deux rues plus haut se trouve une rue spécialisée dans les articles et objets en papier/carton. C'est une rue aux devantures colorées, toujours complètement ouvertes et débordantes sur les trottoirs, avec à ce mois d'octobre partout des lampions et masques d'Halloween à vendre.
Ces rues sont parcourues sans cesse par des marchandes ambulantes à pieds coiffées du chapeau conique et portant deux paniers suspendus par un fléau sur l'épaule, d'autres poussant des vélos avec leur cuisine ambulante, vendant des fleurs, des fruits, des objets de brocante, des gâteaux faits maison, de la soupe, le fameux "phở" (prononcez feu) avec de la viande cuite dans un bouillon brûlant, des pâtes et des herbes, certains disent que ce mot vient de pot-au-feu, toujours des restes de la colonisation française comme "capôt" ou "ôtô". Et puis ça mange partout, souvent assis sur de petits sièges bas autour de petites tables.

Ce lundi midi nous avons été dans un grand restaurant invités par ma cousine Nhung (80 ans). Une de ses filles, Thanh était là, son autre fille  vit en Angleterre à Cambridge, ainsi que mon autre cousine Tuyêt qui a une fille qui vit en Australie, trois neveux, Chung, fils de mon cousin Sâm, Há, fils de ma cousine Thục, tous les deux décédés, on les avait vus en 2002, et un autre neveu.
Sâm était un ancien combattant viêtminh à Dien Bien Phu, il nous avait dit alors que leur père, voisin de Hô Chi Minh en 1946 et apprenant qu'il partait en France, lui avait demandé de voir son frère - donc notre père - ce qui expliquerait cette promenade familiale, avec ma soeur Antoinette et moi, à Biarritz avec Hô Chi Minh, c'est une des hypothèses. En 2002 nous avions été surpris de voir repartir la cousine Thục, alors agée de 84 ans, agrippée à une petite nièce qui la ramenait en moto.
Était là aussi,  comme à notre précédent repas, My, femme d'un neveu, très précieuse dans ces rencontres par son amabilité et sourire, et aussi parce qu'elle parle bien français, travaillant pour une firme française au Vietnam.
Mes cousines et le cousin décédé, sont tous des enfants de Triệu Trọng Phím, un frère cadet de mon père, et de ce fait en s'adressant à moi elles me disent, "em", petite sœur, et moi je suis "anh", grand frère, même si elles sont plus âgées que moi.
Après cette rencontre, nous nous sommes quittés, la belle nièce Thanh coiffée d'un grand chapeau, magnifique montant sur sa moto, ainsi que les neveux.
 
Anne, Christian et les enfants ont pris un taxi pour aller au Musée Hô Chi Minh, pendant que Renate et moi allions dans le quartier français avec son opéra et ses hôtels  belle époque, pour rendre visite à l'Espace culturel français et présenter notre nouvelle exposition sur les Vietnamiens en France des années 20 aux années 50.
 
Le soir même nous avons pris l'avion pour Hué, l'ancienne capitale impériale où nous avons été installés au grand hôtel de luxe Romance, avec sa piscine au 11ème étage dominant la ville, qui a beaucoup plu aux enfants, Linus nous réveillant pour qu'on l'y amène dès 7h du matin.
Notre journée a commencé par une promenade sur la rivière des parfums afin de visiter d'abord la pagode de la Dame céleste, puis la cité interdite, fortement endommagée lors des combats du Têt 1968, avec les bombardements américains, une occasion pour notre guide de nous rappeler que la guerre du Vietnam fit des millions de morts vietnamiens.
L'après midi nous avons été voir le mausolée impressionnant de l'empereur Tu Duc.

Je vous invite à voir ces photos de Hué.

Bon dimanche.

François

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2016-10 Hué cité impériale

2016-10 Gia Tran, la famille Triêu et le Têt Vietnamien

28/01/2017
Bonjour,

Avant toute chose pour ces photos du dimanche qui arrivent au jour le plus important de l'année pour les Vietnamiens
Tết Đinh Dậu 2017       Chúc Mừng Năm Mới ! 
                              Bonne année !
 
A l’occasion du Tết, le nouvel an lunaire vietnamien,
nous vous souhaitons pour la nouvelle année du Coq
Santé, Bonheur et Réussite !
Sức khởe, Hạnh phúc và Thành công !
 
Cette année c'est l'année du Coq de Feu, qui, suivant l'horoscope chinois," a tendance à se montrer confiant et soutient souvent des plans insensés. Bien que le flamboyant Coq apporte des jours brillants et heureux, il éparpille également l’énergie. Il est préférable de ne pas trop le suivre et de s’en tenir à des chemins pratiques qui ont fait leurs preuves. " (Théodora Lau, édition Le Jour, p.201).

C'est également une grande fête de la famille et à cette occasion je vous présente notre deuxième rencontre familiale, après celle avec mes cousines à Hanoi.
Après Tam Coc et Hoa Lu, nous avons rendu visite au petit neveu de mon père, Triêu Trong Huy, au village de Già Trân, non loin de Ninh Binh.
Mon père, Triêu Trong Toán, fils de mandarin, avait 2 frères et une sœur ainée. Huy, est un petit fils d'un des cousins de mon père. En arrivant chez lui quelle surprise ! Étaient présents au moins une vingtaine de membres de la famille, tous rassemblés devant la nouvelle maison des ancêtres construite avec une souscription à laquelle nous avons participé.
La première chose que nous avons faite a été la cérémonie à l'autel des ancêtres, garni de beaux fruits, gâteaux, fleurs et autres présents pour qu'ils sentent et voient, dans l'Au-delà, combien leurs descendants les vénèrent et les gâtent. Après avoir mis les bâtons d'encens incandescents dans l'urne de terre, et nous être inclinés mains jointes, Huy a dit quelques mots, ainsi que moi-même traduit par une petite nièce parlant parfaitement l'anglais avec un accent américain, mon vietnamien étant trop faible.
Après une longue séance de pose photographique, où Renate, Anne, Christian  et les enfants ont été à l'honneur, toujours pris avec d'autres membres de la famille, nous avons été dans la maison attenante de Huy pour une belle réception. Un goûter copieux nous attendait, avec thé, whisky, riz gluant, poulet, fruits et gâteaux.

Après avoir vu des photos du village de Gia Tran et de la famille, vous verrez des photos de mon père Toán et de ma mère Hợi, venus en France en 1919 et  en 1931, ainsi que des photos du village de ma mère, Dương Liêu - Hà Dông, près de Hanoi.

Enfin, puisque c'est le Têt, je vous joins également un diaporama que j'ai fait, avec une très belle musique de Nguyên Lê chantée par Huong Thanh, et des photos sur le Vietnam tel que nous l'avons vu pour la première fois en 2002, ainsi que du Têt  à l'Unesco à Paris voilà quelques années.

Bon dimanche.

François

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Vidéo Vietnam Têt - 4mn25s
Voir le diaporama





2016-10 Tam Coc et Hoa Lu

22/01/2017
Bonjour,
Après notre séjour à la Baie d'Along, nous sommes revenus au port d’Haiphong et pris la route pour Ninh Binh.  Nous avons roulé pendant 3 heures, au milieu d'un trafic toujours dense et divers avec de nombreux camions et des motos archi-chargées, en apercevant de-ci delà les clochers d'églises d'une région en partie catholique autrefois, en traversant des villages au milieu des piétons et des vélos.
A Ninh Binh, nous avons emprunté une petite  route pour aller à la Baie d'Along terrestre, couverte avant par la mer et qui a conservé son relief d’anciens îlots.

En dehors du village, au milieu d'un vaste domaine avec une végétation tropicale,  une piscine, en bordure d'une rivière et d'un petit lac, nous avons dormi dans des bungalows individuels au "Tam Coc Garden". Tout était d'un luxe raffiné et esthétique, aussi bien la chambre avec terrasse sur le lac, que la salle de bain au milieu d’un jardin. Là aussi, comme à la Baie d’Along,  notre continué à rêver.
Le lendemain, dimanche 23 octobre, nous avons en vélo longé des rizières avant de monter sur des barques pour une promenade sur une rivière au milieu des rochers et en passant dans des grottes calcaires creusées par l'eau. Chaque barque était conduite par une femme assise à l'arrière qui actionnait ses rames avec ses pieds, presque comme sur un pédalo.
Puis nous sommes allés visiter la grotte de Bich Dong, mais une grande averse nous a empêché de monter sur la colline.

Nous avons été ensuite à Hoa Lu, capitale de Vietnam de l'an 968 à 1009 du premier empereur d'un Vietnam indépendant après 1000 ans de domination chinoise, qui voulait être protégé par les montagnes. Nous avons terminé cette excursion par la visite du temple dédié à l’empereur Dinh et à sa dynastie.

Bon dimanche.

François


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2016-10 Tam Coc et Hoa Lu

2016-10 Baie d'Halong - Cat Ba

15/01/2017



Bonjour,
En arrivant par le train de nuit de Lao Cai à la gare d'Hanoi, nous sommes allés  au port d' Haï-Phong prendre un bateau pour l'île de Cat Ba dans la Baie d'Halong.
Nous sommes montés à bord d'une jonque  pour un voyage de rêve que je vous laisse découvrir...
Bon dimanche.

François


2016-10 Baie d'Halong - Cat Ba
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2016-10 Sa Pa - Ta Van

07/01/2017
Bonjour,
Voici mes premières photos du dimanche de l'année 2017 et je vous présente en même temps mes meilleurs  vœux  de bien être, santé, voyages, réussite et bonheur pour la nouvelle année.
A l'automne 2016 nous avons donc été en famille au Vietnam en commençant d'abord par Hanoi, puis nous avons pris le train pour le nord-ouest pour aller voir  le marché de Coc Ly.
Maintenant nous allons aller à Sa Pa, une ville de montagne située à 1650 m d'altitude déjà fréquentée par les Français à l'époque coloniale, d'où l'on aperçoit le Fansipan avec son sommet à 3143 m accessible aujourd'hui par téléphérique. Nous dormirons dans un hôtel de luxe (4 étoiles !) le Sa Pa Legend dans un confort qui nous émerveille.
Après la découverte de la ville, nous irons au village de Cat Cat, avant de poursuivre dans la vallée de Lao Chai jusqu'au village de Ta Van. Nous dormirons chez l'habitant, pas avec le même confort mais avec  l'émerveillement d'être dans un cadre de montagne et de découvrir un peu la vie des habitants très aimables qui nous montrent même comment faire des nems.
La 3ème journée dans le nord, nous continuerons à marcher sur les chemins et traverser des villages avec leur vie rurale si près de la nature et des animaux.
Le soir nous reprendrons le train de nuit pour Hanoi, d'où nous partirons ensuite pour ...

Bon dimanche.

François
2016-10 Sa Pa - Ta Van
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2016-10 Lào Cai - Côc Ly

17/12/2016

Bonjour,

Je vous fais parvenir la suite de notre voyage en famille au Vietnam.
Après Hanoi, nous avons pris le train de nuit "Orient Express" pour aller jusqu'à Lào Cai, à la frontière chinoise. Cette ligne de chemins de fer a été construite par les Français au début de la colonisation vers 1900  pour atteindre la Chine, l'accès au marché chinois en étant la motivation principale, comme les choses ont changé ....
Après une halte à Lào Cai, avec vue de la ville chinoise de Hekou l'autre coté de la rivière Hong , nous avons été en minibus avec notre sympathique et très francophone guide Ngoc, jusqu'au marché de Côc Ly, à l'est de Lào Cai.
Sur ce marché authentique, avec très peu de touristes au contraire du marché de Bac Hà, nous avons vu différentes minorités vêtues de couleurs vives, H'mong fleur, Dzao noir, Tay, Dzay, et nous avons  pu assister à un combat de buffles.

Ensuite nous avons fait dans les environs une promenade avec un paysage de montagnes et une végétation exotique.

Bon dimanche.


François

2016-10 Lào Cai - Côc Ly
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2016-10 Hanoi 2

10/12/2016
Bonjour,

Voici une suite de notre visite à Hanoi avec une promenade autour du lac Hoan Kiêm, devenu piétonnier le dimanche, une visite à ma famille et des tournages de la télévision.

Bon dimanche.

François


2016-10 Hanoi 2
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2016-10 Paris-Moscou-Hanoi

03/12/2016

Bonjour,

Nous voilà de retour en 2016 pour retourner en Asie, comme en 1971.

Nous n'avons pas cette-fois-ci pris un autobus de hippies pour aller  par la route des fourmis en Asie, mais nous sommes allés en avion de Paris à Moscou, puis après un changement, nous avons pris un autre avion pour Hanoï.

Après avoir assisté au dessus des nuages  au coucher, puis au lever de soleil, nous sommes arrivés à Hanoï.
A Hanoï la famille Hermann venant de Berlin, nous a rejoint, et ensemble nous allons  parcourir lla capitale, puis  les montagnes à la frontière chinoise, la Baie d'Along, Tam Loc et Hoa Lu, et dans le centre du Vietnam, Hué et Hoi An.

Bon dimanche.


François

2016-10 Paris-Moscou-Hanoi
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1971


1971
 
 
Depuis un an je suis un séminaire à l’École Pratique des Hautes Études (EPHE) avec un professeur qui m’incite à faire des recherches sur l’Inde, où il a travaillé. Il m’appuie pour l’attribution d’une bourse de recherche dans le cadre des échanges culturels entre la France et l’Inde.
Avec les lenteurs de l’administration indienne,  ce n’est que tardivement qu’on me délivre un billet d’Air India pour partir à New Delhi avec un des premiers Boeing 747 existants. Renate qui vient d’obtenir un poste intéressant à la Chambre de commerce Franco-allemande, préfère rester à Paris.
Affecté à la Dehli’s School of Economics, je dois faire des recherches sur les transformations sociales à la suite de la Révolution Verte au Pendjab dans le  nord de l’Inde. Grâce à l’utilisation d’engrais, produits par des usines chimiques américaines, et de nouvelles techniques agricoles, avec la hausse du prix des céréales et la libéralisation du marché, un développement agricole important est intervenu. Bénéficiant d’une bourse élevée par rapport au niveau de vie du pays, avec une autre étudiante française, nous louons une villa avec un cuisinier à notre service.
En Inde des images multiples s’offrent à mon objectif,  des images de misère, de vaches sacrées déambulant sur la chaussée comme sur cette photo prise à Calcutta, de gens s’accroupissant pour leurs besoins, de femmes avec leur sari travaillant sur des échafaudages, de bus débordant de gens agrippés, de rickshaws  et de charrettes tirées à la force des bras, le tout dans un univers où tout est écrit en anglais, où les centres des villes ont un caractère britannique.

Je profite de mon séjour pour voyager et découvrir l’Asie. Je prends d’abord le train pour Calcutta. Ma deuxième étape sera Bangkok,. Pour la première fois je pénètre dans l’Extrême Orient et je côtoie une population qui me ressemble. Bangkok m’impressionne par son caractère à la fois moderne et traditionnel avec ses grandes pagodes et l’activité incessante de ses commerces. Je sais aussi que c’est dans ce pays que se trouvent des bases américaines  d’où décollent les B52 ainsi que les lieux de « détente » des soldats américains venus du Vietnam en permission.
Ensuite je prends un bus qui m’amène jusqu’à l’embarcadère sur le Mékong.  Pour entrer au Laos on doit le franchir avec un bac. Au poste frontière laotien, une pancarte est apposée en français et en allemand : Douanes / Zoll, un reste de la présence coloniale française, les douaniers de la République Française s’étant contentés d’y placer les panneaux qu’on trouvait également à la frontière sur le Rhin, entre Strasbourg et Kehl.
La France est bien présente à Vientiane. En passant devant l’ambassade de la République du (Sud) Vietnam, où se déroule une grande réception, j’entends une fanfare militaire jouer « Sambre et Meuse », comme en France.
Je vais voir mon beau-frère, venu avec son fils en vacances dans sa famille. Avec d’autres routards anglo-saxons je suis hébergé dans un bungalow dans le quartier Dong Palan et je pars à la découverte de cette petite ville tranquille dont certains quartiers sont encore campagnards. De nombreux Vietnamiens habitent Vientiane, on les entend parler. Dans les gargotes je retrouve avec plaisir les mets et la cuisine de ma mère. Sur le marché on vend  à l’étalage toutes sortes d’herbes, dont le cannabis.
De grands bouddhas dorés trônent dans les multiples pagodes. Les nombreux moines en tunique orange témoignent de la ferveur bouddhiste du pays. Ce mois d’octobre on célèbre la fête du Thât Luan, on vend du riz gluant cuit dans des bambous au dessus de braises.
La guerre continue à faire rage au Vietnam, on entend régulièrement les grondements des bombardiers américains survolant Vientiane pour aller jeter leurs bombes plus au Nord Est vers la frontière vietnamienne, le Laos recevra plus de bombes que l’Allemagne pendant la guerre : je ne peux pas aller plus loin.
 
Il me faut reprendre le bus pour revenir à Bangkok.  Là, grâce à un prêt du directeur local de la Banque de l’Indochine, je peux acheter un billet d’avion pour Calcutta.
Comme je veux aller au Népal, je prends d’abord un train. On m’installe seul dans un wagon cadenassé pour éviter que d’autres voyageurs montent ; puis un bus local me conduit jusqu’à la frontière et j’arrive enfin à Katmandou. Dans cette petite ville, encore peu fréquentée, avec un petit groupe nous faisant un trekking dans  une montagne proche d’où l’on aperçoit l’Himalaya.
Les nouveaux copains, Peter William de Nouvelle Zélande et Norbert Schoot de Belgique, m’invitent à revenir à New-Dehli avec eux dans un bus anglais qui s’appelle « Budget Bus », avec une étape à Bénarès et une autre à Agra, deux lieux à ne  pas manquer dans le nord de l’Inde. De retour à New-Dehli, je commence à m’occuper de mes études, mais je rencontre alors Connaught Place mes copains du Népal. En partance pour l’Europe, toujours avec le Budget Bus, ils me proposent de les accompagner pour une excursion à Kaboul.               
Je refais donc mon sac à dos et je reprends la route. Nous passons la frontière entre l’Inde et le Pakistan un soir de novembre, un peu surpris par l’importance des convois militaires et le nombre d’engins armés de part et d’autre de la frontière.
Nous faisons une halte à Peshawar, une ville également marquée par l’Empire britannique des Indes jusqu’à sa partition en 1947 intervenue  quand l’Inde et le Pakistan sont devenus indépendants.
 
Avant la frontière, nous faisons une halte sur la route où je photographie deux Pakistanistanais en discussion. Le passage en Afghanistan par le Khyber Pass est grandiose. On comprend ainsi que les armées britanniques aient pu être défaites par les combattants afghans maîtres de ces montagnes propices aux embuscades.
Kaboul est une ville vivante avec une foule bigarrée où tous les hommes ont un turban, dans les boutiques s’étalent des tissus aux couleurs chatoyantes et je prends plaisir à me promener dans les souks des marchés, j’achète deux vestes en peau de mouton très chaudes et odorantes. 
Le lendemain de notre arrivée les journaux titrent que l’Inde et le Pakistan sont entrés en guerre et que la bataille fait rage aux frontières. Affolé, je me demande comment retourner à New-Dehli, je me rends à l’Ambassade de France de Kaboul pour leur expliquer que moi boursier français…A quoi on me répond qu’ils ne peuvent rien faire, que j’aurais dû rester là-bas où j’étais censé étudier, que je n’ai qu’à me débrouiller, même si je suis sans le sous.
Heureusement le Budget Bus est là, qui accepte de me faire crédit et de me prendre à bord pour un long voyage de plus d’un mois afin de me rapatrier en Europe. Ce voyage fantastique s’est passé avec la chanson Teach your Children du groupe CSNY que le chauffeur passait sans cesse dans le bus.
En pénétrant en Iran j’ai eu très peur, quand un douanier iranien fouillant mon sac à dos découvre de la drogue cachée. Quelques instants plus tard, un officier iranien, parlant très bien français accompagné par le patron du bus, accepte de considérer qu’on avait dû à mon insu dissimuler ce petit paquet, et que je peux continuer ma route ainsi le bus. Je pense alors que le patron du Budget Bus, a du être très convainquant, monnaie trébuchante à l’appui, pour m’innocenter et permettre à son bus de continuer le voyage.
Après une étape à Téhéran, nous continuons notre route interminable, à une halte, le bus repart par mégarde en m’oubliant et je dois le rattraper en taxi.
En ce mois de décembre, la traversée de la Turquie enneigée est périlleuse, plusieurs fois il faut mettre les chaînes pour avancer avec le bus, on voit des traîneaux tirés par des chevaux. A Istanbul on se réchauffe dans les fameux bains de vapeur turques dans de belles salles couvertes de  mosaïque carrelée. 
C’est ensuite la Bulgarie, la Grèce, la Yougoslavie, l’Autriche et enfin l’Allemagne où je retrouve Hans, le frère de Renate qui lui a envoyé de l’argent pour payer le bus et un billet de train pour me rendre à Paris.
Ensuite, pour la dernière fois, je fais encore du stop pour aller à Bordeaux et fêter Noël en famille.
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