Thursday, April 16, 2020




Bonjour, 

Après avoir été à Bogota et dans les Llanos, j'ai  pris un bus pour Medellin, une grande ville de 2,5 millions d'habitants située à 1495 m d'altitude dans la région montagneuse d'Antioquia.
Quand on songe à Medellín ou à la Colombie en général, on pense directement aux cartels de la drogue, aux narcotrafiquants et à Pablo Escobar. Cette ville de Colombie est connue pour avoir été, dans les années 80, celle du cartel du narcotrafiquant le plus célèbre du monde : Pablo Escobar. Pourtant, Medellin ne devrait pas être associée uniquement à la drogue et aux cartels. Cette ville, à l’instar de Bogotá et Santiago de Cali, est riche de culture et d’histoire.
Comme vous allez le voir, ce n'est pas l'aspect touristique qui m'a attiré mais son peuple, ses hommes et femmes peinant dans leurs taches et ses enfants insouciants.
J'ai retrouvé à Medellin Gloria, une étudiante colombienne de Paris, et mon ami Michel qui a trainé  avec moi sur les bancs de la Sorbonne et les salles de cours de Paris Censier.





Ensuite, toujours avec des bus locaux, je suis remonté plus au nord vers la frontière du Panama pour découvrir la région du Choco, une région de forêt tropicale très humide, peuplée de moins de 500 000 habitants à 85 % d'afro colombiens et 12 % d'indiens.


J'ai quitté la Colombie en reprenant l'avion à Bogota, un avion qui avait un petit salon avec des hublots à la queue arrondie de l'avion, pour revenir à Miami et rentrer à Paris via New-York où m'attendait l'avion charter pour Paris, via Bruxelles.

A l'aéroport de Miami, j'ai été sévèrement contrôlé et fouillé, avec mon passeport comportant un tampon de Colombie et un tampon de Turquie, deux plaques tournantes à l'époque du trafic de drogue.

Mais ceci est un autre voyage.



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