Saturday, May 30, 2020

En automne 2010 nous avons eu l'occasion de découvrir l'ancienne capitale du Laos, Luang Prabang.
Vous allez voir des photos de cette ville merveilleuse que certains parmi vous ont déjà vues et je vous rapporte également nos impressions.

Après avoir quitté la trépidante et bruyante Hanoi et survolé la cordillère annamitique, nous avons atterri dans le petit aéroport de Luang Prabang où à part un autre bimoteur, nous étions les seuls sur la piste, aucun bruit, partout des palmiers.
En 1353 Fa Ngum se proclame roi du royaume lao, Lan Xang, le royaume du million d’éléphants, et choisit Luang Prabang comme capitale royale.  Avec le transfert à Vientiane de la capitale, Luang Prabang redevint néanmoins capitale d’un royaume plus réduit.
Classée par l’UNESCO en 1995, Luang Prabang est l'une des villes parmi les plus belles et mes mieux préservées d'Asie et demeure un des très hauts symboles du bouddhisme.  Elle jouit manifestement d'une grande aura auprès d'une population encore très fervente et très pratiquante. Avec les dizaines de temples occupant près d'un tiers de sa surface totale, Luang Prabang est le siège de nombreuses manifestations religieuses et  les moines vêtus de la robe safran se comptent par centaines.
A notre entrée dans la petite ville, 44.000 habitants, tout est calme, aucun mal à traverser une rue où on voit peu de voitures, un peu plus de motos, quelques cyclistes, et nous arrivons enfin à notre Khongsavath guest house, une maison au bord du Mékong, sur la Ounkham Road (25$ la nuit avec petit déjeuner), avec partout un plancher et un escalier fait dans ce beau bois du pays.
Vous allez comme nous parcourir la ville, délimitée par le Mékong et  la rivière Nam Khan, découvrir son habitat traditionnel, le palais royal et ses belles villas coloniales, vous verrez que l’influence de la France ne se retrouve pas seulement que dans l’architecture.
Au moment de notre visite, fin octobre, les habitants  préparaient, pour la nuit de la nouvelle lune, la fête annuelle des eaux et de la fin de la saison des pluies, en même temps que la fin de la retraite dans leurs temples pour les bonzes. Partout les gens confectionnaient des bateaux de décorations, avec du bambous, des guirlandes, des illuminations soit par bougies et lampes a pétrole, soit électriques, avec parfois des fleurs et parfois des personnages. On voyait aussi tout le monde mettre sur des morceaux de gros bambous coupés en tranche, des fleurs jaunes avec au milieux des bougies qu’ils laisseront voguer allumés sur le Mékong le soir de la fête.





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