Mardi 1er juillet 2008Cette fois-ci je suis de nouveau en Serbie, autrefois j'aurai dit en Yougoslavie mais les choses ont change depuis 1981, date de notre depart de Belgrade, un an apres la mort de Tito et alors que des troubles serieux eclataient deja au Kosovo.
A l'aeroport de Surcin, Matijas, le fils de Mirjana, l'etudiante qui prenait soin de Thomas, et Dusan (prononcer Douchan), le fils de Ljilja, la soeur a Mirjana, m'attendaient pour m'amener a Pancevo.
En traversant Belgrade j'etais depayse par l'eclat de la lumiere et du soleil, la chaleur, la poussiere, les klaxons au moindre ralentissement, les inscriptions en cyrillique, et en meme temps je retrouvais cette atmosphere balkanique du sud, ce style lourd des immeubles officiels, ces couleurs des maisons, vous savez dans les ocres, cet air qui pour moi est familier, je me sentais tout de suite bien, a l'aise.
En remontant la Kneza Milosa, je fus surpris de decouvrir des immeubles eventres par les missiles de l'Otan, laisses en l'etat, ici un ancien immeuble de la police, la celui du ministere de la defense, des rideaux noircis pendent encore aux fenetres, la guerre n'est pas loin.
Nous avons quitte Belgrade en traversant le pont sur l'immense Danube, en direction de l'est et apres une vingtaine de kilometres de cette plaine de Voivodine nous avons atteint Pancevo et en allant dans l'immeuble de la famille, sur un mur un garcon declarait son amour pour une fille.
A l'aeroport de Surcin, Matijas, le fils de Mirjana, l'etudiante qui prenait soin de Thomas, et Dusan (prononcer Douchan), le fils de Ljilja, la soeur a Mirjana, m'attendaient pour m'amener a Pancevo.
En traversant Belgrade j'etais depayse par l'eclat de la lumiere et du soleil, la chaleur, la poussiere, les klaxons au moindre ralentissement, les inscriptions en cyrillique, et en meme temps je retrouvais cette atmosphere balkanique du sud, ce style lourd des immeubles officiels, ces couleurs des maisons, vous savez dans les ocres, cet air qui pour moi est familier, je me sentais tout de suite bien, a l'aise.
En remontant la Kneza Milosa, je fus surpris de decouvrir des immeubles eventres par les missiles de l'Otan, laisses en l'etat, ici un ancien immeuble de la police, la celui du ministere de la defense, des rideaux noircis pendent encore aux fenetres, la guerre n'est pas loin.
Nous avons quitte Belgrade en traversant le pont sur l'immense Danube, en direction de l'est et apres une vingtaine de kilometres de cette plaine de Voivodine nous avons atteint Pancevo et en allant dans l'immeuble de la famille, sur un mur un garcon declarait son amour pour une fille.
A la tombee du jour, quand le temps devint plus frais, nous sommes alles faire un tour en ville, deambuler dans les rues noires de monde, comme dans tous ces pays du sud le soir, nous promener le long de la Tamis, grande riviere qui vient se jeter dans le Danube tout proche, et rever devant la silhouette de l'ancien moulin.
2 comments:
Beau blog, Francois. Je vais le suivre tous les jours....
Cela doit être difficile de trouver des cybercafés à tout bout de champ à Belgrade. Avec la chaleur qui fait en ville - ce la ne doit pas être évident pour le mettre à jour, mais je vais commencer mes journées en ouvrant ton blog, juste pour voir s'il y a du nouveau! Continue!
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