Saturday, July 5, 2008

Omoljica et la famille

Jeudi 3 juillet
Nous sommes partis dans un taxicollectif, un vieux minibus Mercedes, rideau tires et porte ouverte a cause de la chaleur, pour Olmoljica le village des grands parents dans la plaine de Voivodine a 20 kms de Pancevo.
En penetrant dans le village, aux chemins empierres, j'ai reconnu le mur devant lequel j'avais pris en photo Anne avec son petit velo, c'est vraiment la campagne, on entend les poules caqueter, parfois un coq, les arbres sont charges de fruits, tout a l'heure Matijas grimpera dans l'abricotier cueillir des fruits succulents.





Baka Duca, la mere de Mirjana et Ljijla, et Matijas, le fils de Mirjana




Apres avoir visite l'arriere maison, qui me rappelait beaucoup, avec son fouillis, sa cuisiniere dehors, les brocs qui trainaient, la volaille qui piaillait, la maison de ma mere a Uchamp dans le bordelais, Baka Duca nous avait prepare un dejeuner copieux et delicieux avec un consomme de poulet garni de feuilles d'epinard, de la dinde avec des pommes de terre, tres, tres bonnes, et une sauce epaisse de tomes, puis des sarmas, un hachis entoure de feuilles de choux. Il ne nous restait plus qu'a faire une sieste en attendant que la chaleur se calme, nos estomcs bien charges.





Dans le village les faire-parts de deces se placardent sur les arbres


Nous avons donc traverse le village pour aller voir cette fois Baka Nera, que nous voyons ici avec Dusan, son petit fils. Elle etait vraiment contente de voir les jeunes.


Nous avons ete au cimetiere pour nous recueillir devant la tombe familiale.

Il etait temps ensuite de rentrer a Pancevo

1 comment:

Mer Sévère said...

Tu as raison en ce qui concerne la ressemblance entre Uchamp et Omoljica - c'est pour cela que je ne m'y sentais pas dépaysée! C'est tellement différent de la banlieue bien rangée du monde occidental (dès qu'on traverse la frontière slovène, les maisons bien rangées et entretenues se pointent).

Merci pour cette photo du cimetière, au fait,nous n'avons pas de tombe familiale, les gens sont éparpillés par ci par là (mon papa, mes grands parents, Mita, le mari de ma soeur, mes oncles et tantes, famille éloignée et amis d'enfance).Il faut vraiment savoir ou il se trouvent pour pouvoir les retrouver. Encore une différence frappante par rapport à l'Occident.
Mon mari et moi avions visité en avril dernier un cimetière à Chicago pour la première fois, en cherchant son grand oncle décédé en 1968 et la recherche par les employés du cimetière n'a duré même pas trois minutes. Même les plus grands cimetières de Belgrade n'ont pas un plan facilement accessible pour les visiteurs :-(