Saturday, July 25, 2020

Skopje 2



Bonjour,
Après avoir vu le Skopje actuel et moderne, nous allons à présent voir le quartier du bit bazar,
Le vieux bazar de Skopje, en macédonien Стара скопска чаршија, et en albanais Çarshia e Vjetër, est le plus grand bazar des Balkans en dehors d'Istanbul. Il se trouve au nord du centre-ville de Skopje, à proximité de la rivière du Vardar. Le bazar est le seul quartier ancien de la ville à avoir largement survécu au tremblement de terre de 1963.
L'endroit devient un grand centre de commerce au XIIe siècle. Le bazar s'est ensuite considérablement agrandi sous le règne ottoman, qui a duré en Macédoine de la fin du XIVe siècle à 1912. À son apogée, il comptait plus de trente mosquées et plusieurs caravansérails.
Au VIe  siècle, l'empereur byzantin Justinien fonde la forteresse sur la colline qui domine le quartier. L'emplacement du bazar devient un lieu de négoce portuaire entre le XIe et le XIIe siècle , mais c'est après la conquête ottomane en 1392 que le bazar se met en place et que Skopje, rebaptisée Uskub, connaît son âge d'or. La ville devient majoritairement musulmane et sa physionomie est bouleversée par les nouvelles mosquées, les hammams et les caravansérails.
Je vous donne ci-dessous, un extrait de mes notes de voyages à Skopje.

François

Notes de voyage des 17 et 18 septembre 2017 
A notre arrivée, avec un grand retard vers 16h, à Skopje, une grande chaleur nous attendait, 35°/36°, heureusement notre chambre a une clim...
Après un petit répit, nous avons décidé d'aller à pied chez Kéti, notre ancienne collègue secrétaire du Centre culturel français de Skopje, en suivant l'interminable Partizanski ulica,   formée de grands et larges immeubles, avec souvent des espaces les séparant, dans la meilleure tradition des grands ensembles des pays socialistes. Comme elle habite au numéro 117, il nous a fallu en partant du centre près qu'une heure pour y arriver.
Avec son mari Jovo elle nous a accueilli formidablement, ça faisait 36 ans qu'on ne s'était pas vu ! Elle parle toujours, avec des yeux vifs et rieurs, parfaitement français et nous avons parlé bien sûr des anciens collègues, de Nena de Ljubljana et de Sonja de Belgrade dont j'ai montré les photos que je venais de faire.
Son neveu est venu aussi, il parle aussi très bien le français et travaille à l'ambassade de France ici.
Elle nous a fait de délicieux poivrons farcis, en insistant que c'est en Macédoine que les poivrons sont les meilleurs.
Jovo a regardé avec un grand intérêt à la télé le match de basket Slovénie-Serbie, comme quoi la Yougoslavie d'une certaine façon subsiste encore...
Après ce dîner, nous avons quitté avec émotion Kéti pour revenir dans le centre chez nous, avec un taxi cette fois-ci, qui nous a coûté seulement 2,50 €.
Avant de nous coucher, nous avons fait à pied un petit tour de notre quartier encore bien animé. Nous avons été étonnés, presque choqués, Christian, lui qui est resté 3 ans ici, n'arrêtant pas de dire qu'il ne reconnaissait rien.
Il faut dire que récemment, et ça continue, des travaux monstres ont eu lieu pour transformer la ville en grande capitale, avec d'immenses statues, dont celle d'Alexandre de Macédoine le Grand, des palais, un décorum antique, le tout avec un éclairage digne des spectacles sons et lumières.
Comme la Grèce conteste le titre de Macédoine au pays, peut être voit-on là une volonté de montrer qu'ici c'est une grande capitale d'origine antique.
Lundi 18 septembre
Toujours par un temps ensoleillé, pendant que Christian revoyait d'anciennes connaissances, avec Jean-Pierre nous avons commencé par aller dans les ruelles du quartier turc, ou albanais, pavées, animées, bordées de boutiques jusqu'au grand bazar. C'est un immense marché couvert où les étals de poivrons, piments, pastèques, raisins, tomates et bien d'autres fruits et légumes, abondent, avec bien sur une multitude de vendeurs de chaussures, vêtements et autres.
Nous avons vu aussi dans ce quartier deux mosquées. La mosquée du Bey Gazi Issa, fermée, est entourée de quelques tombes avec des stèles écrites en caractères arabes. 
Nous avons pu entrer dans la petite mosquée du Pacha Murat, qui a beaucoup de charme et de tranquillité.
Puis, après être passé devant les anciens bains turques transformés en musée galerie d'exposition, nous avons été sur la colline voir la grande mosquée du Pacha Mustapha, qui dépouillée en intérieur, nous à moins intéressés.
A midi a résonné dans toute la ville, les appels à la prière des muezzins de toutes les mosquées de Skopje. Nous étions à ce moment au pied de la grande mosquée du Pacha Mustapha.

No comments: